Janis a dit :

Publié le par Djidi

Texte écrit dans un état d'ivresse avancé. Retouches de rigueur et de style. Certains mots indéchiffrables ont donné lieu à des remaniements complets.

Impression de planer au-dessus de ma vie. Une vie, un instant en oxymore ; entre tentative de fuite et soumission aux joyaux de l'Inconscient.
Des rires dans la nuit qui se veulent conciliants. Face à la plèbe, aux insolents, nul besoin de se cacher tant l'avenir est pardonnable.
Joies des hommes et des femmes devant mes yeux de loup. Les rires toujours qui obscurcissent mon esprit et me saignent les veines.
Il est des moments où le corps aide l'âme et où les ivrognes vagabondant sur les places désertées embrassent les idées des panthères satisfaites des amours interdites.
Des mots qui trottent dans le flot continu des baillements lointains amènent à réfléchir à quelque funeste dessein.
Pendant ce temps où les charognes crèvent, les hommes font la fête, boivent et rient sur les malheurs des autres. Ils misent leur vie sur rien, sur des paris déguisés. Pour l'occasion, l'autel de la gloire s'est transformé en sanctuaire du supplice.

Au fond, vive l'alcool qui circule dans le sang, qui amène à penser aux choses inexplorées.
Erreurs de l'Inconscient qui se limite souvent aux normes délicates qu'un système implacable nous impose ; ces erreurs enfin réparées.
Pourquoi tant de tourments devant ces beuveries, ces délices refusées par l'âme, auxquelles le corps aspire ?
Qui souhaiterait en effet ne jamais se connaître ? Qui accepterait d'être sans cesse le pantin de quidams ineptes, obligés de servir une patrie oppressante ; quand notre propre esprit est seul omnipotent ?
Jamais, non jamais, l'alcool ne fit de mal dans ces longues soirées d'été qui s'éternisent à l'aube et qui tendent à montrer la puissance de l'homme, la bassesse du divin.
Ô mon Dieu, Vous que je ne perçois plus durant mes égarements, qui avez-Vous châtié pour cet amour véniel ?
Avez-Vous jamais supplié les ivrognes du Samedi Soir de lâcher leurs bouteilles, de digérer lentement les nourritures de l'âme, de respirer pleinement les parfums corrompus par tous Vos Evangiles ?

Pourquoi tant de faiblesses devant tant de grandeur ?

Publié dans Ecrits

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I
Bon... T'as plus trop l'temps d'écrire à c'que j'vois! Dommage!.....     Sinon, j'espère que tout va bien pour toi! :D<br />  
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I
Aaaaaaaaaah! La part d'écrivain qui est en toi resurgi pour de bon!!!! Chouette! :D
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